Il est étudiant en Double Cursus en Éducation Primaire et Préscolaire, mais s’est engagé activement dans l’organisation d’une journée organisée par d’autres filières. Et ce pour une raison très simple : ses connaissances et sa passion pour les esports.  

Ignacio Maestro nous en parle dans cet entretien. 

Ignacio, vous suivez actuellement une formation pour devenir professeur des écoles, mais vous avez joué un rôle fondamental dans l’organisation et le développement d’une journée des esports organisée par les filières de Publicité et de Communication du CEU pour leurs étudiants. Pouvez-vous nous l’expliquer ?

Je suis assez proche du monde de la communication. J’ai toujours aimé le secteur de l’audiovisuel, et le fait de pouvoir apprendre avec mes camarades sur l’application de ce secteur et de celui de la publicité à un secteur aussi innovant que celui des esports m’apporte une valeur de formation personnelle incalculable, tout en suivant la ligne de la formation intégrale que recherche la filière de l’Enseignement.

Le monde de l’audiovisuel vous attire, mais vous suivez surtout de très près l’univers des esports, n’est-ce pas ?

Oui. Il y a quelques jours, Ibai Llanos et Gerard Piqué ont présenté leur nouvelle équipe d’esports, qui jouera dans la plus haute catégorie de League of Legends de LVP. C’était de la folie, plus de 12 000 entrées ont été vendues en deux minutes, mais j’en ai eu deux et j’y serai !

De plus, je viens également de participer à Gamergy, une des rencontres les plus attendues du monde du gaming en Espagne.

Revenons à l’événement du CEU. Quel rôle y avez-vous joué ? 

Je suis intervenu en tant que producteur et comme présentateur, avec une étudiante en première année de Publicité et CAV, Sara Núñez García, qui s’en est très bien sortie et dont je suis sûr qu’elle ira très loin.

Après une réunion initiale avec le personnel de LVP et Deloitte, je me suis chargé de l’élaboration du programme avec les questions de chaque interview, de préparer les vidéos, la playlist, de contacter l’entreprise qui a monté la zone de gaming et de superviser le montage, de contacter les techniciens afin de m’assurer que tout se passe bien, et finalement, de présenter l’événement devant mes camarades, mes professeurs et les invités. Ces interviews ont été une expérience incroyable !

« S’agissant d’un secteur en plein essor, les possibilités de travail pour les professionnels de la communication et de la publicité augmentent de manière exponentielle »

Sans aucun doute. D’après ce qu’en disent les professeurs et les étudiants, cela a été un véritable succès. 

C’est vrai. J’étais ravi de voir le nombre de personnes intéressées, venues poser des questions pour en apprendre davantage sur ce secteur. Des garçons, des filles, des passionnés ou des gens qui ne savaient pas de quoi il s’agissait… Tous ont pu observer que les esports impliquent de très nombreux acteurs tels que les marques, les consultants ou les tiers sans qui la compétition ne serait pas possible.

Pensez-vous que ce succès s’explique en grande partie par les attentes professionnelles des esports

Bien sûr. S’agissant d’un secteur en plein essor, les possibilités de travail pour les professionnels de la communication et de la publicité augmentent de manière exponentielle. Les grandes équipes comme Vodafone Giants, par exemple, comptent pas moins de 70 personnes parmi le personnel…   Mais ce n’est pas seulement un secteur très prometteur pour les responsables de la communication, les publicitaires ou les professionnels du broadcasting… Les équipes d’esports ont également des préparateurs physiques, des psychologues, des entraîneurs, des team managers, et la liste de ces professionnels est longue.

Si vous deviez choisir un message-clé de la part des experts qui ont participé à la journée, quel serait-il ? 

Que les esports ne sont pas une bulle. Quand en 2021, le public augmente de plus de 40 % par rapport à l’année du confinement, ceux qui considéraient les compétitions de jeux vidéo comme une mode passagère ou un simple passe-temps avaient clairement tort. Les esports sont un monde qui vient de naître.  

« Ma participation à cet événement m’a aidé à développer ma résilience, un élément essentiel dans ma formation en tant que professeur et en tant que personne »

Ignacio, quels enseignements en tirez-vous à titre personnel ? 

Ma participation à cet événement a sans aucun doute été la meilleure expérience de ma vie. Cela n’a pas été facile, mais ça m’a aidé à développer ma résilience, un élément essentiel dans ma formation en tant que professeur et en tant que personne. 

J’avais une idée en tête, mais tant que l’on n’a pas en face de soi la directrice du marketing, le responsable de la compétition et le product marketing manager de LVP, avec le leader en innovation et un consultant de Deloitte Gaming, on ne se rend pas compte de l’ampleur de l’événement. C’est presqu’incroyable.

Une personne que j’apprécie m’a dit que cette journée m’avait marqué professionnellement, mais aussi personnellement. Et c’est vrai. Je me suis rendu compte que ma passion pour les jeux vidéo n’est pas juste un passe-temps, mais un projet et un mode de vie que j’espère atteindre un jour.

On vous le souhaite. Qu’aimeriez-vous ajouter ?

Je voudrais remercier Sandra Femenía pour la confiance qu’elle m’a accordée dans le développement de ce premier événement d’esports à l’université. J’ai appris énormément grâce à celle et j’espère pouvoir continuer.

Merci beaucoup, Ignacio. Félicitations pour continuer de poursuivre vos objectifs.

Merci à vous. 

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